Les petits du Nord-Isère traversent les mers*
*En toute sécurité
Cap sur Viriville, où les classes de maternelles et de CP ont ouvert la porte de l'aventure marine... Une première découverte pour la plupart d'entre deux. Et une première pour nous et notre « spectacle interactif », qui vient prolonger l'expérience du Parcours Sensoriel de la traversée.
LE PARCOURS SENSORIEL DE LA TRAVERSEE
Le décors est posé. À Viriville, il a beaucoup neigé. On peut dire qu’on part pour l’Antarctique. Le Brésil, ce n’est pas crédible.
Nous voilà maintenant en classe, où nous embarquons les mini mousses, par petits groupes.
Direction la salle de préparation…
…où on s'échauffe, on s'équipe et on écoute.
Voilà on est chauds, alors un volontaire s'il vous plait ! Un premier courageux à découvrir la salle motricité sous un nouveau jour...
Et pendant qu'un premier parcourt, on ne se refroidit pas, toujours tendu vers le désir de découvrir à son tour...
Et voilà qu'il est temps de faire son premier pas dans la Traversée. Les yeux bandés... ou pas.
Et pendant ce temps là... En classe on ne chôme pas... En attendant d'embarquer à leur tour, les enfants se mettent dans le bain sans détour.
L'ESPACE RESTREINT – LE SPECTACLE INTERFACTIF
“ - Ah ! Mais, c'est quoi ça là bas au loin... ?
- …Des enfants !
- On les embarque ?
- Bonne idée…
- On ne va être plus être seules maintenant !…”
C'est l'histoire de deux navigatrices et de leur équipage de petits mousses qui, ensemble, traversèrent les mers à bord d’un tout petit bateau...
Deux aventurières reçoivent l'appel de la mer. Elle doivent alors larguer les amarres, et quitter le ferme de la terre qu’elles connaissaient.
Elles avaient pris leurs marques sur l’eau qui toujours est en mouvement. Elles regardaient les vagues, les ondulations des voiles sous le vent, les couchers de soleil, les levers de lune, et les milliards d’étoiles quand la nuit venait. C’était… magique.
Mais alors qu’un jour elles s’approchaient des côtes, elles aperçurent au loin des petits écoliers du village de Viriville, qui semblaient être là pour les attendre. Elle s’approchèrent, et tentèrent des les atteindre. Impossible. Alors l’une d’entre elles leur jeta un bout (cordage de bateau), pour qu’ils s’y accrochent, et puissent embarquer avec elles.
Chacun le bout en main, ils parvinrent à grimper. Mais il fallait se serrer car le bateau était bien petit ! Chacun devait trouver sa place en même temps que faire la place à son voisin. Premier défi…
Nous voilà tous là, fin prêts. Mais de toute évidence, il nous faudrait une plus grosse embarcation. Pas trop grosse, mais assez tout de même pour pouvoir se mouvoir. Cette remarque fait l’unanimité. Alors on opte pour la taille supérieure.
Et pour être un bon marin, il faut être bien dans son corps, alors on s’échauffe. En regardant la mer d’un côté puis de l’autre, en se laissant porter par la vague jusque sur la pointe des pieds…
Voilà. L’aventure peut démarrer. Une aventure que nous allons devoir faire ensemble, et dans un espace restreint. Les jours et les nuits se succèdent…
On s’accorde, on coopère, on trouve l’équilibre à plusieurs. Et oui, on est dans le même bateau…
Et tout à coup…. PPPPPPRRRRRRRR !!!!! La tempête ! Qui fracasse notre embarcation ! Vite, on se réfugie à bord de notre bateau de sauvetage ! Mais Encore plus petit que notre navire…
Et tout en étant bien serrés, il faut s’équiper. Les gilets de sauvetage volent, il faut les rattraper, et se vêtir dans un mouvement presque de contorsion, qui puisse se faire dans les limites du si petit bateau…
Là, il n’y a plus qu’à se laisser porter, et sentir ce qu’il se passe autour… Le mouvement des vagues, les embruns, le vent, le bruit de l’eau…
Et voilà que le calme revient, la mer s’adoucit, le vent s’apaise. Les côtes approchent.
Il est temps de se dire au revoir. Les deux navigatrices regardèrent avec émotion les petits aventuriers débarquer de leur navire, et retrouver le ferme de la terre et de leur école.
Texte : Flore Viénot
Photos : Renaud Menoud