SUITE

Entourées d’horizon, nous avons fait une incroyable découverte :

Je suis le vent
Je suis l’air de la mer
Je suis le bleu de l’eau du lac
Je suis le Temps

Et une sacrée trouvaille : le lien intime avec ce qui nous entoure, vécu au large, devient le terreau de notre travail artistique : notre recherche est celle de la relation. Au coin du mur, au partenaire, à la cadence des notes, entre l’ongle du majeur et la peau de dessous les pieds, entre les mondes.

Un art du lien.

Aujourd’hui, par la poésie des corps, des objets, des voix et des mots, nous partageons cette expérience intime, sensible et qui révolutionne nos rapports aux autres et aux choses.

Un trésor du grand large que nous souhaitons ramener vers les côtes !

Et nous hissons nos voiles partout où le vent nous mène, car nous sentons l’urgence que les arts continuent à infuser jusqu'aux moindres recoins des campagnes et des villes les plus profondes.

Notre cap : que le rêve, l'impensé et l'inimaginé coulent à flots. On a soif…

 
 
 

DE NOTRE TRAVERSÉE AUX SPECTACLES

 

La Cie Infusion ne pouvait naître que là : en plein milieu de l'Atlantique,
où, pendant plusieurs semaines nous avons partagé un quotidien fait d'observation, d'horizon, de vagues, de ciels et de temps suspendus. Une expérience qui a bouleversé notre regard sur l'univers marin, le monde, et sur nous-mêmes.

Entre les Canaries et les Saintes - Novembre 2011

Entre les Canaries et les Saintes - Novembre 2011

Résidence de création du spectacle sur voilier - mars 2018

Résidence de création du spectacle sur voilier - mars 2018

 
 
 

De retour de voyage, nous ressentons un besoin de partager cette expérience vécue, et d’adopter une nouvelle manière de vivre. C’est là que notre bateau, le Kaïros, deviendra scène de spectacle. Cap sur la Méditérannée ! En fait, on ne veut pas quitter le large… Puis nous transportons cet univers de la mer sur terre avec

  • le Récit Conté du Carnet de bord “Entre deux Rives

  • le Parcours Sensoriel de la traversée en mer “Au fil de l’eau au fil de l’Autre

  • le voyage sonore “Une nuit en mer

  • et enfin, 10 ans plus tard, le spectacle “Quand nous portera l’Océan” (l’adaptation du spectacle sur voilier à terre qui sortira en mai 2024 !)

Puis le grand large vient imprégner de son souffle toutes les créations de la Compagnie, au delà des mers et des océans :

  • Les petites formes agricoles

  • la création in situ “Espèces d’indésirables

  • les surprises poétiques “le Dit du Corps

 

L’ART, L’ÉCOLOGIE…?

C’est la merde, et tout le monde s’en fou

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Nous savons que le mur n’est désormais pas loin. Pourquoi cela n’impulse-t-il pas le mouvement ? Pourquoi n’y a-t-il pas de grandes décisions prises ? Pourquoi les belles paroles ne sont-elles jamais suivies d’actes ? Pourquoi, au fond, tout le monde s’en fou ?

Peut-être parce quelque chose en nous s’est brisé, que la conscience intime et physique d’être de ce monde aux contours limités, s’est endormie. Et que la croyance d’être extérieur·e à tout cela nous donne l’autorisation de détruire, d’utiliser, de dominer ou de protéger, les faces d’une même pièce.

Place au sentiment océanique !

 

On vous a perdu là…? En fait c’est super simple.

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Le sentiment océanique c’est de vivre l’expérience de se sentir devenir autre chose que soit même.

Devenir du plancton, une vague, un verre de terre. Non non, on est vraiment pas les seules à avoir vécu ça. La preuve.

Et cette expérience de se sentir être plus large que soit même, on se dit que c’est certainement là l’origine de l’empathie. Et c’est ce qui vient nourrir notre désir de prendre soin de ce qui nous entoure.

Tout simplement.

Tout cela vient nourrir ce qu’on fabrique, et en plus c’est un courant d’air pour notre imaginaire ! Ça décoiffe.  

 
 

 Notre engagement artistique
A nous de jouer !

 

Tournage du court métrage “Pas le droit de m’arrêter” - Montseveroux (38) - 2021

Nous créons dans nos espaces de jeux où le bric et le broc devient notre Royaume. Il y jaillit des danses, des chants, des mots, des jets d’objets, dans ce pays nommé Frontière.

Ici, nous essayons de faire pousser des forêts de dialogues, de cultiver les fragilités qui viennent sarcler la quête permanente de virtuosité, nous tentons d’amender l’horizontalité entre les êtres et les choses, de faucher les rapports de domination, de semer le désir de se mettre en mouvement, sans oublier la jachère quand c’est nécéssaire (c’est chaud ça).

La montagne m’a mangée
Le ciel m’a dévorée
Le vent m’a aspirée
Les plis des pierres m’ont digérée.
Je suis
Rien.