SUITE

Entourées d’horizon, nous avons fait une incroyable découverte..

Je suis le vent
Je suis l’air de la mer
Je suis le bleu de l’eau du lac
Je suis le Temps

Et une sacrée trouvaille :

Le lien intime avec ce qui nous entoure, vécu au large, devient le terreau de notre travail artistique : notre recherche est celle de la relation. Au coin du mur, au partenaire, à la cadence des notes, entre l’ongle du majeur et la peau de dessous les pieds, entre les mondes.

Un art du lien.

Aujourd’hui, par la poésie des corps, des objets, des voix et des mots, nous partageons cette expérience intime, sensible et qui révolutionne nos rapports aux autres et aux choses.

Alors nous hissons nos voiles partout où le vent nous mène, car nous sentons l’urgence que les arts continuent à infuser jusqu'aux moindres recoins des campagnes et des villes les plus profondes.

Notre cap : que le rêve, l'impensé et l'inimaginé coulent à flots. On a soif…

De notre traversée
aux spectacles

De retour de voyage, nous ressentons un besoin de partager cette expérience vécue, et d’adopter une nouvelle manière de vivre.

C’est là que notre bateau, le Kaïros, est devenu scène de spectacle.

Puis le grand large vient imprégner de son souffle toutes les créations de la Compagnie, au delà des mers et des océans

Le sentiment océanique nous sauvera*

Vivre l’expérience de se sentir devenir autre chose que soit même.
Devenir du plancton, une vague, un ver de terre.
Se sentir intimement appartenir au monde.

Une expérience vécue grâce à l’ennui de l’horizon à perte de vue. Et qui vient nourrir notre désir de prendre soin de ce qui nous entoure comme de nous-mêmes.

On se dit que c’est une bonne graine à semer, pour participer à un monde plus enviable que celui qui se profile à l’horizon.

Et c’est un courant d’air pour l’imaginaire : ça décoiffe !

*peut-être.


à nous de jouer

Nous créons, dans nos espaces de jeu où le bric et le broc devient notre Royaume. Il y jaillit des danses, des chants, des mots, des jets d’objets, dans ce pays nommé Frontière.

Ici, nous essayons de faire pousser des forêts de dialogues, de cultiver les fragilités qui viennent sarcler la quête permanente de virtuosité, nous tentons d’amender l’horizontalité entre les êtres et les choses, de faucher les rapports de domination, de semer le désir de se mettre en mouvement, sans oublier la jachère quand c’est nécessaire (c’est chaud ça).

La montagne m’a mangée
Le ciel m’a dévorée
Le vent m’a aspirée
Les plis des pierres m’ont digérée.
Je suis
Rien.